Key indicators show the French economy's problems

france.gif I am sure we were all stunned as AFOE showed us the real tortoise of Europe in Italy and the country's zero growth rate in 2005. Now we turn to France and look at some of the key indicators of 2005 and although Italian conditions are not on the table I still think that the news is very dissapointing (French article!)

To pick up on the article's points France's economy has (at least) two major problems.

1. The public debt which is already well above the growth and stability pact's threshold of 60%. In 2004 the public debt amounted to 64.7 % a figure which has risen to 66.4%. Here it should be fair to say that this difference might be due to differences in calculations and all other sorts of (unexplained) factors. The main point remains though ... France's debt, be it slightly larger or not, remains very high and mirrors a society where policy makers lack the solutions and will to act and reform.

2. Another crucial data point is the measure of prélèvements obligatoires which can be translated as mandatory expenses. Particlularly important are those expenses levied on employers and employees to finance France's social protection scheme (la protection sociale). These expenses epitomizes France's rigid labour market and represent the most important contributor to France's strutural uemployment of 10%. In 2004 les prélèvements obligatoires amounted to 43.5% a number which has risen to 44.3% in 2005. 

What does this mean?

Well, at best it means status quo for France but this is not good enough and French policy makers must quite simply try to find a solution in the long term. Countries always show intertia towards reform but this does not mean that you should not address the problems.

For more on this ... (warning; all context is in French)

Perspectives économiques 2006-2007 (brief on the global economy with a French perspective)

"Après une excellente année 2004, la croissance mondiale a légèrement fléchi en 2005. Deux
facteurs principaux ont présidé à ce ralentissement : les politiques macroéconomiques ont été
moins expansionnistes et les prix du pétrole ont continué à progresser rapidement. La zone
euro n'a pas échappé à ce mouvement d'ensemble, la demande intérieure peinant à prendre le
relais de la demande mondiale. Dans ce contexte, la France aurait réalisé, avec une croissance
à 1,4 % en moyenne annuelle selon les chiffres provisoires de l’Insee, une performance
légèrement au-dessus de celle de la zone euro prise dans son ensemble."

66,4 % + 44,3 % - Editorial from Le Monde

"En un mot, la France réussit la prouesse de cumuler un niveau de prélèvements et de dépenses comparable à celui des pays scandinaves tout en procurant un bien-être social à peine supérieur, à bien des égards, à celui qu'on trouve aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Aux yeux de ses partenaires européens, elle est en passe de devenir un contre-modèle aussi bien fiscal que social."

Bercy maintient sa prévision de croissance pour 2006

"Dans ses perspectives de croissance économique 2006-2007 publiées, jeudi 9 mars, le ministère de l'économie et des finances confirme une croissance du PIB comprise entre 2 et 2,5 % pour 2006, et envisage la même fourchette pour 2007. C'est bien plus que les 1,4 % relevés en 2005 par l'Insee. Après un rebond de 0,7 % au troisième trimestre 2005, la croissance s'était fortement ralentie à 0,2 % au quatrième."

Bruxelles exige de Bercy une politique plus crédible

"La promesse de Thierry Breton - maintenir les déficits sous la barre des 3 % du PIB en 2006 - ne convainc pas la Commission. La Commission européenne reste dubitative sur les chances de la France de réduire, en 2006, son déficit budgétaire en deçà du seuil de 3 % du produit intérieur brut (PIB) fixé par le pacte de stabilité et de croissance. Après avoir examiné le programme de stabilité transmis par Paris, fin janvier, elle va recommander, mercredi 22 février, au conseil des ministres des finances « d'inviter la France à assurer sans délai l'ajustement structurel nécessaire pour ramener le déficit en dessous des 3 % de PIB d'une façon crédible et durable »"